La compréhension des conditions sociales qui peuvent entraver le succès dans des épreuves d’évaluation peut utilement s’étendre au domaine des études universitaires. En particulier, nous nous sommes concentrés sur le cas de la statistique, qui apparaît comme l’une des disciplines qui posent des difficultés majeures aux étudiants des curricula des sciences sociales. L’une des raisons avancées par des psychologues cognitifs est que la cognition humaine n’est pas équipée pour accomplir un raisonnement statistique. Toutefois, nombreux études montrent qu’il suffit de varier le contexte de présentation de ces tâches pour améliorer les performances des sujets, par exemple en réduisant les biais confirmatoires dans des tâches de vérification d’hypothèses. De plus, nous proposons que, lors que des tâches statistiques deviennent des épreuves évaluatives dans un contexte académique, un effet d’attention accordée à soi peut également avoir une incidence sur la performance des étudiants. Nous faisons l’hypothèse que les étudiants qui s’attribuent une histoire de succès scolaire/académique prédominant dans les disciplines humanistiques réussiront mieux face à une épreuve présentée comme une tâche qui demande des compétence typiques du domaine linguistique, et moins bien lors que la même épreuve est représenté comme diagnostique de compétences mathématique/scientifiques. Les résultats confirment l'hypothèse.
Tomasetto C, Matteucci M.C. (2005). Réussir ou échouer à l'examen de statistiques: une extension académique de l'effet d'attention accordée à soi. POITIERS : Laboratiore SACO.
Réussir ou échouer à l'examen de statistiques: une extension académique de l'effet d'attention accordée à soi
TOMASETTO, CARLO;MATTEUCCI, MARIA CRISTINA
2005
Abstract
La compréhension des conditions sociales qui peuvent entraver le succès dans des épreuves d’évaluation peut utilement s’étendre au domaine des études universitaires. En particulier, nous nous sommes concentrés sur le cas de la statistique, qui apparaît comme l’une des disciplines qui posent des difficultés majeures aux étudiants des curricula des sciences sociales. L’une des raisons avancées par des psychologues cognitifs est que la cognition humaine n’est pas équipée pour accomplir un raisonnement statistique. Toutefois, nombreux études montrent qu’il suffit de varier le contexte de présentation de ces tâches pour améliorer les performances des sujets, par exemple en réduisant les biais confirmatoires dans des tâches de vérification d’hypothèses. De plus, nous proposons que, lors que des tâches statistiques deviennent des épreuves évaluatives dans un contexte académique, un effet d’attention accordée à soi peut également avoir une incidence sur la performance des étudiants. Nous faisons l’hypothèse que les étudiants qui s’attribuent une histoire de succès scolaire/académique prédominant dans les disciplines humanistiques réussiront mieux face à une épreuve présentée comme une tâche qui demande des compétence typiques du domaine linguistique, et moins bien lors que la même épreuve est représenté comme diagnostique de compétences mathématique/scientifiques. Les résultats confirment l'hypothèse.I documenti in IRIS sono protetti da copyright e tutti i diritti sono riservati, salvo diversa indicazione.