Trente ans aprèe la naissance d'une "criminologie critique" et de nombreux centres de recherche et revues à l'intérieur desquelles elle apparut, l'auteur part d'une discussion sur la signification du tournant qui s'est vérifié vers 1973 dans les pricipaux pays occidentaux -- mais sourtout aux Etats-Unis -- dans la société, comee dans le champ pénal. Ce dernier a eu un role symbolique que l'auteur rapproche des exigences d'ordre de la société reliées au tournant "néo-libéral" -- essentiellement dans le cas nord-américain de "l'incarcération de masse" -- sur la base d'une théorie des "cycles longs" de l'économie politique. Vis-à-vis de tels développements, l'auteur se pose la question de savoir quelle a èté, au début des années soixante-dix, la position d'une "criminologie critique" et suppose qu'une telle position est reconductible à "l'hypothèse répressive" -- critiquée ensuite par Michel Foucault -- qui constitua un des aspects du movement plus général de réorganisation culturelle de la société capitaliste plutot qu'un de ses contrastes. Il suppose également, qu'une nouvelle fois, l'idéologie criminologique ait eu plus un role de type modernisateur que la fonction "critique" à laquelle elle prétendait à l'époque.
D. Melossi (2007). Une criminologie critique modernisatrice ? Développements sociaux et question criminologique. DÉVIANCE ET SOCIÉTÉ DEVIANCE ET SOCIETE, 31, 405-419.
Une criminologie critique modernisatrice ? Développements sociaux et question criminologique
MELOSSI, DARIO
2007
Abstract
Trente ans aprèe la naissance d'une "criminologie critique" et de nombreux centres de recherche et revues à l'intérieur desquelles elle apparut, l'auteur part d'une discussion sur la signification du tournant qui s'est vérifié vers 1973 dans les pricipaux pays occidentaux -- mais sourtout aux Etats-Unis -- dans la société, comee dans le champ pénal. Ce dernier a eu un role symbolique que l'auteur rapproche des exigences d'ordre de la société reliées au tournant "néo-libéral" -- essentiellement dans le cas nord-américain de "l'incarcération de masse" -- sur la base d'une théorie des "cycles longs" de l'économie politique. Vis-à-vis de tels développements, l'auteur se pose la question de savoir quelle a èté, au début des années soixante-dix, la position d'une "criminologie critique" et suppose qu'une telle position est reconductible à "l'hypothèse répressive" -- critiquée ensuite par Michel Foucault -- qui constitua un des aspects du movement plus général de réorganisation culturelle de la société capitaliste plutot qu'un de ses contrastes. Il suppose également, qu'une nouvelle fois, l'idéologie criminologique ait eu plus un role de type modernisateur que la fonction "critique" à laquelle elle prétendait à l'époque.I documenti in IRIS sono protetti da copyright e tutti i diritti sono riservati, salvo diversa indicazione.