Nous étudierons les étapes du rapprochement de l’auteur de sa langue et culture d’origine en montrant le travail de réélaboration de son rapport aux origines. Ce rapprochement entre “original” et “origines” nous est suggéré par l’auteur lui-même qui écrit : “la traduction est une tension […] jamais réglée entre l’auteur d’origine et le traducteur” (Micone 2004c, p. 28). La superposition entre “auteur d’origine” et “auteur de l’original” nous semble faire signe à propos du rôle des origines dans sa pratique autotraductive. C’est bien cette fonction que nous allons analyser dans les trois parties de notre travail en nous penchant sur le rapport de l’écrivain à sa langue maternelle dans les trois premières versions de Gens du silence (1982, 1991 et 1996), ensuite dans Non era per noi et Silences.
P. PUCCINI (2014). De l’écriture à l’autotraduction. L’histoire migrante de Gens du silence de Marco Micone. TRADUÇÃO EM REVISTA, 16(20014/1), 1-16.
De l’écriture à l’autotraduction. L’histoire migrante de Gens du silence de Marco Micone
PUCCINI, PAOLA
2014
Abstract
Nous étudierons les étapes du rapprochement de l’auteur de sa langue et culture d’origine en montrant le travail de réélaboration de son rapport aux origines. Ce rapprochement entre “original” et “origines” nous est suggéré par l’auteur lui-même qui écrit : “la traduction est une tension […] jamais réglée entre l’auteur d’origine et le traducteur” (Micone 2004c, p. 28). La superposition entre “auteur d’origine” et “auteur de l’original” nous semble faire signe à propos du rôle des origines dans sa pratique autotraductive. C’est bien cette fonction que nous allons analyser dans les trois parties de notre travail en nous penchant sur le rapport de l’écrivain à sa langue maternelle dans les trois premières versions de Gens du silence (1982, 1991 et 1996), ensuite dans Non era per noi et Silences.I documenti in IRIS sono protetti da copyright e tutti i diritti sono riservati, salvo diversa indicazione.