L’Uranium « appauvri » est un métal artificiel, lourd, toxique et radioactif qui contient une moindre proportion d’uranium 235 qu’il n’y en a dans les minerais uranifères mais une plus grande quantité d’uranium par gramme que n’en ont les minerais ! Ce terme si commun d’uranium « appauvri » est l’un des plus trompeur qui soit. Il laisse entendre qu’il n’est pas dangereux. Malgré les folles dépenses occasionnées par son délicat stockage civil et militaire, malgré les sévères réglementations qui le concerne, malgré l’interdiction qui frappe les citoyens d’en disposer chez eux à leur gré, malgré les preuves scientifiques irréfutables, malgré les grands cimetières des jeunes soldats tombés bien après la bataille et les gigantesques contingents malades à plus de moitié , malgré la fulgurante croissance des maladies dans les pays martyrisés à l’uranium et dans le monde, malgré les innombrables monstres génétiques mis au monde en ces terres maudites , on ose encore le clamer sans danger. Afin de nous en convaincre, on le compare aux minerais uranifères pour le déclarer moins agressif qu’eux; mêlant là une vérité de proportion, la moindre teneur en U235 de l’UA, à un confondant mensonge de densité, en rapportant l’UA, en fait non pas aux minerais, mais à un autre uranium industriel « non appauvri » que l’on décrète « naturel ». C’est là une pure et simple escroquerie. Tout d’abord que l’uranium métallique soit « appauvri » ou non change peu à sa dangerosité. C’est un émetteur Alpha et il le reste entier et mortel en cas de contamination interne même si débarrassé d’uranium 235. Avec quelques Becquerel « 235 » de moins il lui reste encore artificiellement condensés quelques Becquerel « 238 » de trop. L’uranium « appauvri » c’est encore le cancer radiologique induit. Ensuite que si l’UA contient certes une moindre proportion d’uranium 235 que celle que l’on trouve en nature, sa densité en uranium 238 par gramme y est par contre résolument supérieure. La nature ne concentre pas les atomes d’uranium, l’industrie nucléaire si. Dans un gramme d’uranium, appauvri ou pas, il y a en effet 98% d’uranium alors que dans un gramme de minerai il n’y en au mieux que 0,5%. (On pourra également remarquer que l’uranium 235 représente, au plus, 0,00356% de 1 tonne de minerai mais, au moins, 0,0142% de 1 tonne d’uranium « appauvri ». Il y a donc 4 fois plus d’uranium 235 dans de l’uranium « appauvri » que dans une masse équivalente de minerai.) En nature on ne trouve jamais un gramme d’uranium pur, qui plus est métallique, d’un seul tenant. Du simple fait qu’il s’agit d’un concentré préfabriqué, l’uranium artificiel est plus radioactif que l’élément naturel d’où on l’a tiré. Même si appauvri à 100%, 1 gramme d’uranium est toujours plus radioactif qu’un gramme de minerai uranifère. Qu’on leur passe donc un détecteur dessus ! Il crépite plus avec l’UA ! Etrange, n’est-il, pour un élément moins agressif que nature ?

L'autre peste des industries / P. Scampa. - In: TEXTES D'ANTIPAS. - ISSN 1373-1505. - STAMPA. - Settembre 2206:(2006), pp. 1-7.

L'autre peste des industries

SCAMPA, PAOLO
2006

Abstract

L’Uranium « appauvri » est un métal artificiel, lourd, toxique et radioactif qui contient une moindre proportion d’uranium 235 qu’il n’y en a dans les minerais uranifères mais une plus grande quantité d’uranium par gramme que n’en ont les minerais ! Ce terme si commun d’uranium « appauvri » est l’un des plus trompeur qui soit. Il laisse entendre qu’il n’est pas dangereux. Malgré les folles dépenses occasionnées par son délicat stockage civil et militaire, malgré les sévères réglementations qui le concerne, malgré l’interdiction qui frappe les citoyens d’en disposer chez eux à leur gré, malgré les preuves scientifiques irréfutables, malgré les grands cimetières des jeunes soldats tombés bien après la bataille et les gigantesques contingents malades à plus de moitié , malgré la fulgurante croissance des maladies dans les pays martyrisés à l’uranium et dans le monde, malgré les innombrables monstres génétiques mis au monde en ces terres maudites , on ose encore le clamer sans danger. Afin de nous en convaincre, on le compare aux minerais uranifères pour le déclarer moins agressif qu’eux; mêlant là une vérité de proportion, la moindre teneur en U235 de l’UA, à un confondant mensonge de densité, en rapportant l’UA, en fait non pas aux minerais, mais à un autre uranium industriel « non appauvri » que l’on décrète « naturel ». C’est là une pure et simple escroquerie. Tout d’abord que l’uranium métallique soit « appauvri » ou non change peu à sa dangerosité. C’est un émetteur Alpha et il le reste entier et mortel en cas de contamination interne même si débarrassé d’uranium 235. Avec quelques Becquerel « 235 » de moins il lui reste encore artificiellement condensés quelques Becquerel « 238 » de trop. L’uranium « appauvri » c’est encore le cancer radiologique induit. Ensuite que si l’UA contient certes une moindre proportion d’uranium 235 que celle que l’on trouve en nature, sa densité en uranium 238 par gramme y est par contre résolument supérieure. La nature ne concentre pas les atomes d’uranium, l’industrie nucléaire si. Dans un gramme d’uranium, appauvri ou pas, il y a en effet 98% d’uranium alors que dans un gramme de minerai il n’y en au mieux que 0,5%. (On pourra également remarquer que l’uranium 235 représente, au plus, 0,00356% de 1 tonne de minerai mais, au moins, 0,0142% de 1 tonne d’uranium « appauvri ». Il y a donc 4 fois plus d’uranium 235 dans de l’uranium « appauvri » que dans une masse équivalente de minerai.) En nature on ne trouve jamais un gramme d’uranium pur, qui plus est métallique, d’un seul tenant. Du simple fait qu’il s’agit d’un concentré préfabriqué, l’uranium artificiel est plus radioactif que l’élément naturel d’où on l’a tiré. Même si appauvri à 100%, 1 gramme d’uranium est toujours plus radioactif qu’un gramme de minerai uranifère. Qu’on leur passe donc un détecteur dessus ! Il crépite plus avec l’UA ! Etrange, n’est-il, pour un élément moins agressif que nature ?
2006
L'autre peste des industries / P. Scampa. - In: TEXTES D'ANTIPAS. - ISSN 1373-1505. - STAMPA. - Settembre 2206:(2006), pp. 1-7.
P. Scampa
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