La conception astrologique de Manilius concernant la vie et la mort au vers se trouve dans le vers ‘Astron.’ 4,16 ‘nascentes morimur finisque ab origine pendet’ : on meurt au moment de la naissance, et la mort dépend du commencement. Il est cerné faire référence aux conjonctions astrales qui se présentent au moment de la naissance, c’est-à-dire à l’horoscope. Etant donné que ce vers fait partie du préambule du quatrième livre des Astronomica, celui consacré à la prédestination, à la liberté humaine et au fatum, concepts que Manilius a reliés aux principes les plus orthodoxes de la providence stoïcienne, on l’a également de façon très générale relié à des conceptions philosophiques tout court en le privant de son allure astrologique. Aucune surprise donc si la tradition signale qu’il a été utilisé dans deux inscriptions funéraires. La première est témoignée dans CIL XI 3273, la deuxième dans CIL II 4426. Même si tous les érudits ne les ont pas considérées comme authentiques, c’est-à-dire comme remontant à l’antiquité classique, elles ont longtemps demeuré dans l’imaginaire culturel collectif en textes gravés sur des objets authentiques, ce qui s’explique grâce à leur référence particulière touchant à la vie, à la mort, au destin inéluctable, à la thématique astrologique, tous des thèmes qui ont joui d’une fascination universelle. Leur survivance dans le carmina epigraphica est peut-être due à la présence fréquente du thème du destin inéluctable dans les recueilles de ce genre. De plus, c’est le seul vers des Astronomica de Manilius à avoir été retenu sur des inscriptions, ce qui a ajouté à leur renommée et à la renommée du poème manilien aussi, qui a toujours été considéré comme un ouvrage difficile et plein de mystères. En effet, si elles étaient authentiques, elles seraient le seul témoignage de la circulation du poème manilien dans la période classique.

A. Maranini (2005). A l'anonyme inconnu. Des échos de Manilius dans la tradition épigraphique. GIORNALE ITALIANO DI FILOLOGIA, LVII, n.1, 3-34.

A l'anonyme inconnu. Des échos de Manilius dans la tradition épigraphique

MARANINI, ANNA
2005

Abstract

La conception astrologique de Manilius concernant la vie et la mort au vers se trouve dans le vers ‘Astron.’ 4,16 ‘nascentes morimur finisque ab origine pendet’ : on meurt au moment de la naissance, et la mort dépend du commencement. Il est cerné faire référence aux conjonctions astrales qui se présentent au moment de la naissance, c’est-à-dire à l’horoscope. Etant donné que ce vers fait partie du préambule du quatrième livre des Astronomica, celui consacré à la prédestination, à la liberté humaine et au fatum, concepts que Manilius a reliés aux principes les plus orthodoxes de la providence stoïcienne, on l’a également de façon très générale relié à des conceptions philosophiques tout court en le privant de son allure astrologique. Aucune surprise donc si la tradition signale qu’il a été utilisé dans deux inscriptions funéraires. La première est témoignée dans CIL XI 3273, la deuxième dans CIL II 4426. Même si tous les érudits ne les ont pas considérées comme authentiques, c’est-à-dire comme remontant à l’antiquité classique, elles ont longtemps demeuré dans l’imaginaire culturel collectif en textes gravés sur des objets authentiques, ce qui s’explique grâce à leur référence particulière touchant à la vie, à la mort, au destin inéluctable, à la thématique astrologique, tous des thèmes qui ont joui d’une fascination universelle. Leur survivance dans le carmina epigraphica est peut-être due à la présence fréquente du thème du destin inéluctable dans les recueilles de ce genre. De plus, c’est le seul vers des Astronomica de Manilius à avoir été retenu sur des inscriptions, ce qui a ajouté à leur renommée et à la renommée du poème manilien aussi, qui a toujours été considéré comme un ouvrage difficile et plein de mystères. En effet, si elles étaient authentiques, elles seraient le seul témoignage de la circulation du poème manilien dans la période classique.
2005
A. Maranini (2005). A l'anonyme inconnu. Des échos de Manilius dans la tradition épigraphique. GIORNALE ITALIANO DI FILOLOGIA, LVII, n.1, 3-34.
A. Maranini
File in questo prodotto:
Eventuali allegati, non sono esposti

I documenti in IRIS sono protetti da copyright e tutti i diritti sono riservati, salvo diversa indicazione.

Utilizza questo identificativo per citare o creare un link a questo documento: https://hdl.handle.net/11585/22935
 Attenzione

Attenzione! I dati visualizzati non sono stati sottoposti a validazione da parte dell'ateneo

Citazioni
  • ???jsp.display-item.citation.pmc??? ND
  • Scopus ND
  • ???jsp.display-item.citation.isi??? ND
social impact