Questo contributo, scritto in francese, si occupa della tradizione delle ‘silvae’, dei ‘florilegia’ e dei ‘viridaria’ nella tradizione umanistico-rinascimentale ed analizza, in particolare, l’accezione dei termini nell’opera di Beroaldo il Vecchio (1453-1505) secondo le sue 'auctoritates' classiche e cristiane. Analizza poi la ricezione delle sue opere e si sofferma sopra le tradizioni simboliche ed allegoriche tramandate da Antonio Ricciardi nei suoi ‘Commentaria Symbolica’, con un ricco 'excursus' sulle opere di Francesco Zorzi, Giovanni Engel, Hieronymus Lloret, Giulio Iacoboni. En effet, le terme 'silva' puise dans une tradition classique et médiévale très ample, qui a déjà permis un jugement d’ensemble (e.g. : il renvoie évidemment à Stace, annonçant une écriture intimiste, liée à la circonstance, mais aussi empreinte d’érudition; il est fortement lié au signifié de départ de “forêt”, même quand il paraît dans le sens métaphorique de “jardin”, “parc”, “arbre”, “ramure”, “grande quantité”, “titre d’oeuvre littéraires”; le terme grec, tout comme 'materia', suit une évolution qui lui permet d’être utilisé avec des nouveaux signifiés sans aucun rapport avec la valeur de départ). Quant à la 'silva' au sens strictement stacien, la littérature critique a déjà établi qu’elle n’était pas tellement appréciée par les humanistes italiens. En effet, au-delà d’Ange Politien, les plus renommés, entre autres, sont Antonio Urceo (Codrus) et Battista Spagnoli. Le genre va connaître un succès énorme au cours de l’époque suivante. Cet article s’occupe plus particulièrement de l’érudit bolonais Filippo Beroaldo il Vecchio (Béroalde l’Ancien), par rapport : I. aux sources de ses ouvrages 'Annotationes Centum' et 'Oratio in enarratione Rhetoricorum' (Cicéron, Platon, Quintilien, Stace, Suétone, Jérôme) ; II. à son intérêt pour le 'Viridarium' d’Ottaviano Fioravanti de la Mirandole (plus tard intitulé 'Illustrium poetarum flores' : on peut intégrer le 'Viridarium' dans le genre des silves, même si c’est comme forme secondaire, car c’est un sous-genre qui possède un statut propre, caractérisé par la mise en morceaux d’ouvrages différents selon un certain choix et parfois par la reconstruction de passages réduits en fragments dans une nouvelle forme littéraire) ; III. à sa présence dans la littérature postérieure (les références de Béroalde ont quelque peu survécu dans les traditions postérieures : tout dépend de la typologie des ouvrages examinés. Des suggestions philologiques de Béroalde concernant le texte stacien ont survécu dans la tradition littéraire ; en revanche, son nom ne se retrouve pas dans les ouvrages où la 'silva' participe des allégories religieuses).

'Silva est plena eruditionis et indiga interpretationis': quand l'interprète de la Silva ne satisfait pas les oreilles des érudits

MARANINI, ANNA
2013

Abstract

Questo contributo, scritto in francese, si occupa della tradizione delle ‘silvae’, dei ‘florilegia’ e dei ‘viridaria’ nella tradizione umanistico-rinascimentale ed analizza, in particolare, l’accezione dei termini nell’opera di Beroaldo il Vecchio (1453-1505) secondo le sue 'auctoritates' classiche e cristiane. Analizza poi la ricezione delle sue opere e si sofferma sopra le tradizioni simboliche ed allegoriche tramandate da Antonio Ricciardi nei suoi ‘Commentaria Symbolica’, con un ricco 'excursus' sulle opere di Francesco Zorzi, Giovanni Engel, Hieronymus Lloret, Giulio Iacoboni. En effet, le terme 'silva' puise dans une tradition classique et médiévale très ample, qui a déjà permis un jugement d’ensemble (e.g. : il renvoie évidemment à Stace, annonçant une écriture intimiste, liée à la circonstance, mais aussi empreinte d’érudition; il est fortement lié au signifié de départ de “forêt”, même quand il paraît dans le sens métaphorique de “jardin”, “parc”, “arbre”, “ramure”, “grande quantité”, “titre d’oeuvre littéraires”; le terme grec, tout comme 'materia', suit une évolution qui lui permet d’être utilisé avec des nouveaux signifiés sans aucun rapport avec la valeur de départ). Quant à la 'silva' au sens strictement stacien, la littérature critique a déjà établi qu’elle n’était pas tellement appréciée par les humanistes italiens. En effet, au-delà d’Ange Politien, les plus renommés, entre autres, sont Antonio Urceo (Codrus) et Battista Spagnoli. Le genre va connaître un succès énorme au cours de l’époque suivante. Cet article s’occupe plus particulièrement de l’érudit bolonais Filippo Beroaldo il Vecchio (Béroalde l’Ancien), par rapport : I. aux sources de ses ouvrages 'Annotationes Centum' et 'Oratio in enarratione Rhetoricorum' (Cicéron, Platon, Quintilien, Stace, Suétone, Jérôme) ; II. à son intérêt pour le 'Viridarium' d’Ottaviano Fioravanti de la Mirandole (plus tard intitulé 'Illustrium poetarum flores' : on peut intégrer le 'Viridarium' dans le genre des silves, même si c’est comme forme secondaire, car c’est un sous-genre qui possède un statut propre, caractérisé par la mise en morceaux d’ouvrages différents selon un certain choix et parfois par la reconstruction de passages réduits en fragments dans une nouvelle forme littéraire) ; III. à sa présence dans la littérature postérieure (les références de Béroalde ont quelque peu survécu dans les traditions postérieures : tout dépend de la typologie des ouvrages examinés. Des suggestions philologiques de Béroalde concernant le texte stacien ont survécu dans la tradition littéraire ; en revanche, son nom ne se retrouve pas dans les ouvrages où la 'silva' participe des allégories religieuses).
2013
La « silve » : histoire d’une écriture libérée en Europe, de l’Antiquité au XVIIIe siècle
373
416
A. MARANINI
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Utilizza questo identificativo per citare o creare un link a questo documento: https://hdl.handle.net/11585/143061
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