L’expression « présences francophones » marque une forme de prudence. On ne peut parler, en effet, d’une première diffusion des « littératures francophones » dans l’entre-deux-guerres : tous les champs périphériques n’ont pas encore conquis leur autonomie, et les corpora littéraires sont encore, pour la plupart, très exigus. Ceci dit, il est indéniable que l’on assiste, à cette époque, aux premières tentatives de légitimation de la « francophonie littéraire » au sein de l’institution française. Grâce aussi à l’effort et au courage d’une maison d’édition qu’il serait injuste de livrer à l’oubli. Présentation du catalogue de la maison Rieder et commentaire des choix éditoriaux qui le sous-tendent.
M. C. Gnocchi (2005). "Présences francophones" dans l’édition française de l’entre-deux-guerres: l’exemple de la maison Rieder. STUDI FRANCESI, 145, 32-48.
"Présences francophones" dans l’édition française de l’entre-deux-guerres: l’exemple de la maison Rieder
GNOCCHI, MARIA CHIARA
2005
Abstract
L’expression « présences francophones » marque une forme de prudence. On ne peut parler, en effet, d’une première diffusion des « littératures francophones » dans l’entre-deux-guerres : tous les champs périphériques n’ont pas encore conquis leur autonomie, et les corpora littéraires sont encore, pour la plupart, très exigus. Ceci dit, il est indéniable que l’on assiste, à cette époque, aux premières tentatives de légitimation de la « francophonie littéraire » au sein de l’institution française. Grâce aussi à l’effort et au courage d’une maison d’édition qu’il serait injuste de livrer à l’oubli. Présentation du catalogue de la maison Rieder et commentaire des choix éditoriaux qui le sous-tendent.I documenti in IRIS sono protetti da copyright e tutti i diritti sono riservati, salvo diversa indicazione.