À travers l’analyse intertextuelle de trois œuvres littéraires, telles que l’iconotexte Dans le musée de Reims (1988) de Daniele Del Giudice et Le jeu de l’envers (1981) et Requiem (1991) de Antonio Tabucchi, cette contribution se propose d’analyser comment l’espace du musée peut être considéré comme un espace de création, assimilable à un atelier d’artiste. L’observateur dans le musée modifie l’œuvre d’art à travers son regard, influencé par sa mémoire, son imagination et, dans le cas de Del Giudice, sa cécité partielle. L’article analysera comment, si la copie d’un tableau ne correspond jamais à l’œuvre originale, le lieu où le tableau est exposé, à savoir le musée, peut devenir l’espace d’invention d’une toute nouvelle œuvre, elle-même également originale.
Lavinia Torti (2022). Le musée comme atelier chez Daniele Del Giudice et Antonio Tabucchi, entre mémoire, imagination et cécité. Turnhout : Brepols.
Le musée comme atelier chez Daniele Del Giudice et Antonio Tabucchi, entre mémoire, imagination et cécité
Lavinia Torti
2022
Abstract
À travers l’analyse intertextuelle de trois œuvres littéraires, telles que l’iconotexte Dans le musée de Reims (1988) de Daniele Del Giudice et Le jeu de l’envers (1981) et Requiem (1991) de Antonio Tabucchi, cette contribution se propose d’analyser comment l’espace du musée peut être considéré comme un espace de création, assimilable à un atelier d’artiste. L’observateur dans le musée modifie l’œuvre d’art à travers son regard, influencé par sa mémoire, son imagination et, dans le cas de Del Giudice, sa cécité partielle. L’article analysera comment, si la copie d’un tableau ne correspond jamais à l’œuvre originale, le lieu où le tableau est exposé, à savoir le musée, peut devenir l’espace d’invention d’une toute nouvelle œuvre, elle-même également originale.I documenti in IRIS sono protetti da copyright e tutti i diritti sono riservati, salvo diversa indicazione.