Dès la parution de Waste Land en 1922, l’appareil de notes dont Eliot a lesté son chef-d’œuvre a toujours suscité la perplexité des interprètes ; sa présence à la fin du poème a paru le plus souvent aux critiques un poids qui l’alourdirait inutilement. On pourrait, par contre, considérer ces notes en tant que symptômes de cette « crise de l’apparence » dont parlera Adorno dans sa Théorie esthétique, et qu’Eliot aurait assumé entièrement ; elles pourront ainsi être envisagées comme un élément essentiel dans la stratégie poétique d’Eliot.
Campi, R. (2020). Eliot annotateur de lui-même. A propos des notes de Waste Land. Leiden-Boston : Bril-Rodopi.
Eliot annotateur de lui-même. A propos des notes de Waste Land
Campi, R.
2020
Abstract
Dès la parution de Waste Land en 1922, l’appareil de notes dont Eliot a lesté son chef-d’œuvre a toujours suscité la perplexité des interprètes ; sa présence à la fin du poème a paru le plus souvent aux critiques un poids qui l’alourdirait inutilement. On pourrait, par contre, considérer ces notes en tant que symptômes de cette « crise de l’apparence » dont parlera Adorno dans sa Théorie esthétique, et qu’Eliot aurait assumé entièrement ; elles pourront ainsi être envisagées comme un élément essentiel dans la stratégie poétique d’Eliot.I documenti in IRIS sono protetti da copyright e tutti i diritti sono riservati, salvo diversa indicazione.