Nous nous proposons de montrer dans cet article le lien entre l’adoption du modèle néoplatonique de l'‘Organon long’ par certains philosophes latins de la seconde moitié du XIIIe siècle et la redéfinition de la notion de signe qui, dans la même période, est proposée par différents philosophes et théologiens, comme Albert le Grand, Thomas d’Aquin et Roger Bacon. Il cherchent à juxtaposer ou à intégrer la définition aristotélique de signe, de nature inférentielle (c’est-à-dire interprété comme prémisse d’une inférence emprunté au syllogisme), et les définitions augustiniennes classiques de signe, de nature éminemment substitutionelle ou, du moins, neutre par rapport au choix entre un modèle substitutionel et un modèle inférentiel.
Marmo, C. (2013). Logique élargie et sémiotique: Albert le Grand, Roger Bacon et Gilles de Rome. Turnhout : BREPOLS.
Logique élargie et sémiotique: Albert le Grand, Roger Bacon et Gilles de Rome
MARMO, COSTANTINO
2013
Abstract
Nous nous proposons de montrer dans cet article le lien entre l’adoption du modèle néoplatonique de l'‘Organon long’ par certains philosophes latins de la seconde moitié du XIIIe siècle et la redéfinition de la notion de signe qui, dans la même période, est proposée par différents philosophes et théologiens, comme Albert le Grand, Thomas d’Aquin et Roger Bacon. Il cherchent à juxtaposer ou à intégrer la définition aristotélique de signe, de nature inférentielle (c’est-à-dire interprété comme prémisse d’une inférence emprunté au syllogisme), et les définitions augustiniennes classiques de signe, de nature éminemment substitutionelle ou, du moins, neutre par rapport au choix entre un modèle substitutionel et un modèle inférentiel.I documenti in IRIS sono protetti da copyright e tutti i diritti sono riservati, salvo diversa indicazione.