Ce travail a pour but de montrer que le procédé métaphorique permettant de nommer une chose avec un nom qui en designe une autre implique toujours le me^me mouvement parabolique particulier >universel > particulier, qui est à la base du procédé logique du paradeigma. En effet, comme dans le paradeigma la ressemblance entre deux situations devient persuasive seulement quand on se sert d'un cas particulier pour saisir inductivement la notion générale de laquelle on déduit ensuite qu'un autre cas est complètement semblable au premier, ainsi l'usage d'un nom à la place d'un autre est possible seulement après avoir découvert inductivement que la chose dont on veut utiliser le nom appartient au me^me genre que celle que l'on veut désigner au moyen du transfert métaphorique. Si cela est évident pour les trois premiers types de métaphore qu'Aristote distingue dans la Poétique (1457 b 7 sq.), à savoir dans le cas de la ressemblance entre choses qui appartiennent au me^me genre, on peut facilement arriver à la me^me conclusion également pour le quatrième type (quand l'epifora d'un nom dérive d'un rapport d'analogie), parce que dans ce cas aussi,exactement comme dans les logoi, mè^me si les termes analogues appartiennent à des genres différents, il

Le fondement logique de la métaphore selon Aristote

MONTEFUSCO, LUCIA
2004

Abstract

Ce travail a pour but de montrer que le procédé métaphorique permettant de nommer une chose avec un nom qui en designe une autre implique toujours le me^me mouvement parabolique particulier >universel > particulier, qui est à la base du procédé logique du paradeigma. En effet, comme dans le paradeigma la ressemblance entre deux situations devient persuasive seulement quand on se sert d'un cas particulier pour saisir inductivement la notion générale de laquelle on déduit ensuite qu'un autre cas est complètement semblable au premier, ainsi l'usage d'un nom à la place d'un autre est possible seulement après avoir découvert inductivement que la chose dont on veut utiliser le nom appartient au me^me genre que celle que l'on veut désigner au moyen du transfert métaphorique. Si cela est évident pour les trois premiers types de métaphore qu'Aristote distingue dans la Poétique (1457 b 7 sq.), à savoir dans le cas de la ressemblance entre choses qui appartiennent au me^me genre, on peut facilement arriver à la me^me conclusion également pour le quatrième type (quand l'epifora d'un nom dérive d'un rapport d'analogie), parce que dans ce cas aussi,exactement comme dans les logoi, mè^me si les termes analogues appartiennent à des genres différents, il
2004
Skhèma/Figura, Formes et figures chez les anciens,Rhétorique, philosophie, littérature
115
126
MONTEFUSCO L.
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