Un homme blanc pénètre dans la brousse africaine dans l’espoir de rencontrer un autre Blanc, que le « continent mystérieux » a conquis depuis plusieurs années. Dr. Livingstone, I presume ? Non, ce n’est pas H. M. Stanley ; ce n’est pas non plus Marlow chargé de retrouver Kurtz gagné par les ténèbres. C’est un narrateur innommé qui part à la recherche d’un Blanc… qui s’était fait nègre. On connaît l’auteur de Crin blanc et d’autres romans pour la jeunesse. On connaît moins la production de Guillot de l’avant-guerre, et notamment ce roman, paru en 1932 pour la première fois, qui peut être tenu pour l’une des premières re-modulations françaises de la matrice stanleyienne et conradienne. Et si c’est bien un voyage qui nous est raconté, il se déroule moins dans une contrée étrangère que dans les méandres d’une conscience ou qu’à travers une série de références littéraires (Conrad mais aussi Flaubert et Coleridge) qui constituent une première, incontournable forme d’altérité avec laquelle la narration se confronte.

Introduction

GNOCCHI, MARIA CHIARA
2013

Abstract

Un homme blanc pénètre dans la brousse africaine dans l’espoir de rencontrer un autre Blanc, que le « continent mystérieux » a conquis depuis plusieurs années. Dr. Livingstone, I presume ? Non, ce n’est pas H. M. Stanley ; ce n’est pas non plus Marlow chargé de retrouver Kurtz gagné par les ténèbres. C’est un narrateur innommé qui part à la recherche d’un Blanc… qui s’était fait nègre. On connaît l’auteur de Crin blanc et d’autres romans pour la jeunesse. On connaît moins la production de Guillot de l’avant-guerre, et notamment ce roman, paru en 1932 pour la première fois, qui peut être tenu pour l’une des premières re-modulations françaises de la matrice stanleyienne et conradienne. Et si c’est bien un voyage qui nous est raconté, il se déroule moins dans une contrée étrangère que dans les méandres d’une conscience ou qu’à travers une série de références littéraires (Conrad mais aussi Flaubert et Coleridge) qui constituent une première, incontournable forme d’altérité avec laquelle la narration se confronte.
2013
Le Blanc qui s'était fait nègre
vii
xxxvii
Maria Chiara Gnocchi
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Utilizza questo identificativo per citare o creare un link a questo documento: https://hdl.handle.net/11585/139018
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