Si la situation des écrivains émigrés dans l’Hexagone a fait l’objet de nombreuses études, celle des femmes écrivains attend encore une analyse approfondie. Par leur écriture de rupture, due à l’éloignement volontaire ou involontaire du pays natal, les écrivaines expatriées – sans nier l’intimité et l’évocation du « foyer familial » où la tradition les a souvent confinées – habitent un espace public, marqué par un engagement social ou politique. C’est justement cette présence dans un espace souvent «défendu» aux femmes qui fait l’intérêt de leur écriture. Ce numéro thématique de la revue Francofonia s’interroge sur les problématiques de l’émigration et sur les stratégies littéraires mises en œuvre par les écrivaines expatriées en France qui ont adopté la langue française.
I. Vitali, A. Corio (2010). Exilées, expatriées, nomades.... FIRENZE : Olschki Editore.
Exilées, expatriées, nomades...
VITALI, ILARIA;
2010
Abstract
Si la situation des écrivains émigrés dans l’Hexagone a fait l’objet de nombreuses études, celle des femmes écrivains attend encore une analyse approfondie. Par leur écriture de rupture, due à l’éloignement volontaire ou involontaire du pays natal, les écrivaines expatriées – sans nier l’intimité et l’évocation du « foyer familial » où la tradition les a souvent confinées – habitent un espace public, marqué par un engagement social ou politique. C’est justement cette présence dans un espace souvent «défendu» aux femmes qui fait l’intérêt de leur écriture. Ce numéro thématique de la revue Francofonia s’interroge sur les problématiques de l’émigration et sur les stratégies littéraires mises en œuvre par les écrivaines expatriées en France qui ont adopté la langue française.I documenti in IRIS sono protetti da copyright e tutti i diritti sono riservati, salvo diversa indicazione.