L’histoire racontée dans Trois hommes et un minaret, publié en 1926, a son origine dans la construction à Paris, aux lendemains de la Grande Guerre, d’un « Collège Panmahométan » érigé à l’intention des travailleurs musulmans en France. Ledit Collège suscite les réactions les plus diverses – et les plus extrêmes – chez les Parisiens. La méance cédant vite le pas à la fascination, on assiste à une conversion progressive de la France à l’islam, destinée cependant à ne pas avoir la vie longue. Les véritables protagonistes de cette histoire sont moins les musulmans qui dirigent ou fréquentent le Collège que les « indigènes », c’est-à-dire les Français, dont toutes les faiblesses sont raillées avec beaucoup d’humour. Né à Marseille, Gabriel Audisio passe presque toute sa vie à Alger où, dès l’age de dix ans, il fréquente l’école française tout en étudiant les lettres, le droit, l’histoire et la civilisation musulmanes. « Passeur » dévoué entre l’Algérie et la France littéraires, il écrit plusieurs textes en hommage à la civilisation arabo-musulmane (dont La Vie de Haroun-al-Raschid pour Gallimard et Amour d’Alger pour Charlot).
M. C. Gnocchi (2009). Trois hommes et un minaret. PARIS : L'Harmattan.
Trois hommes et un minaret
GNOCCHI, MARIA CHIARA
2009
Abstract
L’histoire racontée dans Trois hommes et un minaret, publié en 1926, a son origine dans la construction à Paris, aux lendemains de la Grande Guerre, d’un « Collège Panmahométan » érigé à l’intention des travailleurs musulmans en France. Ledit Collège suscite les réactions les plus diverses – et les plus extrêmes – chez les Parisiens. La méance cédant vite le pas à la fascination, on assiste à une conversion progressive de la France à l’islam, destinée cependant à ne pas avoir la vie longue. Les véritables protagonistes de cette histoire sont moins les musulmans qui dirigent ou fréquentent le Collège que les « indigènes », c’est-à-dire les Français, dont toutes les faiblesses sont raillées avec beaucoup d’humour. Né à Marseille, Gabriel Audisio passe presque toute sa vie à Alger où, dès l’age de dix ans, il fréquente l’école française tout en étudiant les lettres, le droit, l’histoire et la civilisation musulmanes. « Passeur » dévoué entre l’Algérie et la France littéraires, il écrit plusieurs textes en hommage à la civilisation arabo-musulmane (dont La Vie de Haroun-al-Raschid pour Gallimard et Amour d’Alger pour Charlot).I documenti in IRIS sono protetti da copyright e tutti i diritti sono riservati, salvo diversa indicazione.