En 1920, André Baillon est à la recherche d’un éditeur. Jean-Richard Bloch vient d’être nommé directeur d’une collection littéraire, les « Prosateurs français contemporains » des éditions Rieder, dont il essaie de composer la première série. La rencontre entre ces deux hommes est décisive. Baillon signe un contrat qui le lie à Rieder pour les années à venir ; Bloch, de son côté, trouve l’auteur-type qui donnera le « la » à sa collection. La correspondance entre Baillon et Bloch ne peut se réduire à l’échange entre un auteur et son éditeur. L’un et l’autre sont écrivains et aussi critiques littéraires : lettre après lettre, ils commentent leurs œuvres mutuelles, ils glosent les textes d’autres romanciers, et leurs écritures « jouent » autour de quelques thèmes donnés. De leurs périphéries respectives (Bruxelles et Poitiers), Baillon et Bloch jettent un regard très personnel sur Paris, centre indiscuté de la vie littéraire, où Rieder a son siège, et où ils se rencontrent de temps en temps. Et c’est tout le bouillonnement de l’univers littéraire et intellectuel français et belge de l’entre-deux-guerres qui émerge de leurs missives, avec ses protagonistes, ses tribunes, ses débats. (4e de couverture)
M. C. Gnocchi (2009). Correspondance André Baillon - Jean-Richard Bloch (1920-1930). TUSSON : du Lérot.
Correspondance André Baillon - Jean-Richard Bloch (1920-1930)
GNOCCHI, MARIA CHIARA
2009
Abstract
En 1920, André Baillon est à la recherche d’un éditeur. Jean-Richard Bloch vient d’être nommé directeur d’une collection littéraire, les « Prosateurs français contemporains » des éditions Rieder, dont il essaie de composer la première série. La rencontre entre ces deux hommes est décisive. Baillon signe un contrat qui le lie à Rieder pour les années à venir ; Bloch, de son côté, trouve l’auteur-type qui donnera le « la » à sa collection. La correspondance entre Baillon et Bloch ne peut se réduire à l’échange entre un auteur et son éditeur. L’un et l’autre sont écrivains et aussi critiques littéraires : lettre après lettre, ils commentent leurs œuvres mutuelles, ils glosent les textes d’autres romanciers, et leurs écritures « jouent » autour de quelques thèmes donnés. De leurs périphéries respectives (Bruxelles et Poitiers), Baillon et Bloch jettent un regard très personnel sur Paris, centre indiscuté de la vie littéraire, où Rieder a son siège, et où ils se rencontrent de temps en temps. Et c’est tout le bouillonnement de l’univers littéraire et intellectuel français et belge de l’entre-deux-guerres qui émerge de leurs missives, avec ses protagonistes, ses tribunes, ses débats. (4e de couverture)I documenti in IRIS sono protetti da copyright e tutti i diritti sono riservati, salvo diversa indicazione.