Comment les hommes se sont concocté une discrète chambre à gaz radioactive en disséminant dans l’atmosphère plus de 110 tonnes d’uranium, de plutonium, de produits d’activation et de fission (dont 22,6 tonnes au plus sont retombées au sol) et comment la radioactivité actuelle de ces 110 tonnes, auxquelles il conviendra d’ajouter au moins 10.000 tonnes d’uranium « appauvri » disséminé par les guerres récentes, se multipliera inéluctablement par au moins 12 au cours du temps. Paolo Scampa, a suivi une formation nucléaire auprès de feu Maurice Eugène André, commandant NBCR à fonction exclusive, ancien commandant des missiles balistiques de l’OTAN, découvreur de l’effet de proximité, co-fondateur et ancien président de l’AIPRI. Le livre est né dans le souci de suppléer au déficit de données ponctuelles quant à la masse globale des charges nucléaires employées durant les essais et quand aux résidus atomiques dispersés durant les essais atomiques aériens. Les très nombreux ouvrages et études consacrés au sujet n’avancent, à notre avis, en effet d’inventaire radiologique digne de ce nom qui contemple notamment la quantification correcte des masses, très radiotoxiques par contamination interne, d’uranium enrichi et de plutonium « non consommé » qui ont été libérés dans l’environnement et qui sont en grande partie encore en circulation aérienne. Partant d’une estimation des charges utilisées (kt/kt/kg = masse des charges) ce pamphlet traite pour autant sans détour aucun des catastrophiques conséquences pour l’entière humanité et l’entier futur de la dispersion sous forme de particules ultra-fines inhalables de plus de 100 tonnes d’uranium enrichi et de plutonium advenue au cours des « essais » atomiques atmosphériques de fission auxquelles s'ajoutent 10.000 tonnes (dix mille, c'est le minimum) d'uranium appauvri dispersé avec les conflits récents. A notre plus grande stupéfaction aucun de ces ouvrages ne combine ces deux données que pourtant pratiquement tous reportent et qui suffisent à estimer la masse totale moyenne des chargesnucléaires: kt réalisés et kt/kg des engins : kt/kt/kg = masse des charges.

La chambre à gaz atomique. Traité de physique sur la contribution des essais nucléaires à la contamination finale de l’atmosphère.

SCAMPA, PAOLO
2012

Abstract

Comment les hommes se sont concocté une discrète chambre à gaz radioactive en disséminant dans l’atmosphère plus de 110 tonnes d’uranium, de plutonium, de produits d’activation et de fission (dont 22,6 tonnes au plus sont retombées au sol) et comment la radioactivité actuelle de ces 110 tonnes, auxquelles il conviendra d’ajouter au moins 10.000 tonnes d’uranium « appauvri » disséminé par les guerres récentes, se multipliera inéluctablement par au moins 12 au cours du temps. Paolo Scampa, a suivi une formation nucléaire auprès de feu Maurice Eugène André, commandant NBCR à fonction exclusive, ancien commandant des missiles balistiques de l’OTAN, découvreur de l’effet de proximité, co-fondateur et ancien président de l’AIPRI. Le livre est né dans le souci de suppléer au déficit de données ponctuelles quant à la masse globale des charges nucléaires employées durant les essais et quand aux résidus atomiques dispersés durant les essais atomiques aériens. Les très nombreux ouvrages et études consacrés au sujet n’avancent, à notre avis, en effet d’inventaire radiologique digne de ce nom qui contemple notamment la quantification correcte des masses, très radiotoxiques par contamination interne, d’uranium enrichi et de plutonium « non consommé » qui ont été libérés dans l’environnement et qui sont en grande partie encore en circulation aérienne. Partant d’une estimation des charges utilisées (kt/kt/kg = masse des charges) ce pamphlet traite pour autant sans détour aucun des catastrophiques conséquences pour l’entière humanité et l’entier futur de la dispersion sous forme de particules ultra-fines inhalables de plus de 100 tonnes d’uranium enrichi et de plutonium advenue au cours des « essais » atomiques atmosphériques de fission auxquelles s'ajoutent 10.000 tonnes (dix mille, c'est le minimum) d'uranium appauvri dispersé avec les conflits récents. A notre plus grande stupéfaction aucun de ces ouvrages ne combine ces deux données que pourtant pratiquement tous reportent et qui suffisent à estimer la masse totale moyenne des chargesnucléaires: kt réalisés et kt/kg des engins : kt/kt/kg = masse des charges.
2012
89
P. Scampa
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