Le roman de Marie Ndiaye, Trois femmes puissantes, semble vouloir mettre en jeu le rapport à l’Autre, en analysant trois cas précis: a) le rapport entre une africaine habitant la France et un africain Africain habitant l’Afrique ; entre une africaine Africaine et un français Français ; entre deux africains. La critique y voit trois cas de rapport à l’autre pour regarder aux différentes situations dans le mélange des cultures et des races : « Marie N’Diaye raconte des vies déchirées entre l’Afrique et la France. Une interrogation sur la condition humaine la plus contemporaine », affirme Nelly Kaprélian ; et c’est indubitable que les deux mondes se font face dans les trois épisodes du roman pour mettre en cause la famille et la société, en soulignant la « puissance » des femmes, qui, mise en évidence dans le titre et grâce à celui-ci, ouvre au « rapport paradigmatique avec le texte, dont il constitue un résumé » , tout en organisant l’horizon d’attente du lecteur. Et pourtant, des problèmes surgissent pour le lecteur quand il veut définir (ou retrouver) la « puissance » des protagonistes.

La puissance du vêtement ou comment habiller l’impuissance (Petites notes de lecture sur Trois femmes puissantes de Marie Ndiaye) / Soncini, Anna. - STAMPA. - 3:(2015), pp. 539-548.

La puissance du vêtement ou comment habiller l’impuissance (Petites notes de lecture sur Trois femmes puissantes de Marie Ndiaye)

SONCINI, ANNA
2015

Abstract

Le roman de Marie Ndiaye, Trois femmes puissantes, semble vouloir mettre en jeu le rapport à l’Autre, en analysant trois cas précis: a) le rapport entre une africaine habitant la France et un africain Africain habitant l’Afrique ; entre une africaine Africaine et un français Français ; entre deux africains. La critique y voit trois cas de rapport à l’autre pour regarder aux différentes situations dans le mélange des cultures et des races : « Marie N’Diaye raconte des vies déchirées entre l’Afrique et la France. Une interrogation sur la condition humaine la plus contemporaine », affirme Nelly Kaprélian ; et c’est indubitable que les deux mondes se font face dans les trois épisodes du roman pour mettre en cause la famille et la société, en soulignant la « puissance » des femmes, qui, mise en évidence dans le titre et grâce à celui-ci, ouvre au « rapport paradigmatique avec le texte, dont il constitue un résumé » , tout en organisant l’horizon d’attente du lecteur. Et pourtant, des problèmes surgissent pour le lecteur quand il veut définir (ou retrouver) la « puissance » des protagonistes.
2015
« LA GRÂCE DE MONTRER SON ÂME DANS LE VÊTEMENT » Scrivere di tessuti, abiti, accessori. Studi in Onore di Liana Nissim
539
548
La puissance du vêtement ou comment habiller l’impuissance (Petites notes de lecture sur Trois femmes puissantes de Marie Ndiaye) / Soncini, Anna. - STAMPA. - 3:(2015), pp. 539-548.
Soncini, Anna
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